À la découverte de l’emploi de rêve : la conception du navire de combat le plus moderne au Canada

À la découverte de l’emploi de rêve : la conception du navire de combat le plus moderne au Canada
June 30, 2020
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Plusieurs ingénieurs rêvent de travailler sur de grands projets complexes et, Evan Douglas s’est trouvé un tel projet. En tant que directeur technique adjoint du programme de Navire de combat canadien (NCC) chez Lockheed Martin Canada, il dirige l’équipe d’ingénieurs qui travaillent sur le navire le plus récent et le plus moderne de la Marine royale canadienne (MRC).

Nous avons rencontré Evan pour en savoir plus sur son travail et comment il contribue à la conception et à la construction du navire le plus technologiquement avancé que le Canada n’ait jamais fabriqué pour assurer la sécurité de ses marins.

Evan Douglas

Comment participez-vous à la conception du Navire de combat canadien ?

Je suis le directeur technique adjoint du programme du Navire de combat canadien et j’ai donc la responsabilité de diriger l’équipe d’ingénieurs pour assurer que nous avons les outils adéquats pour la MRC, ainsi que les processus adéquat et l’équipe en place pour faire la livraison de la conception du navire. De plus, je suis le chef d’équipe pour les travaux sur la lutte anti-surface. À ce titre, je travaille avec une équipe pour livrer des fonctionnalités de lutte anti-air et anti-surface pour le NCC. Ces fonctionnalités comprennent l’intégration de tous les radars, détecteurs électro-optiques, missiles et systèmes d’armements au navire lui-même et, au centre du système de gestion de combat.

Selon vous, quelles sont les technologies les plus intéressantes ou, qui seraient les plus avantageuses pour les marins canadiens ?

À mon avis, les détecteurs sont les plus intéressants. Le NCC sera muni du radar SPY-7, qui est le radar le plus avancé au monde. Il aura aussi le CMS 330 qui a été conçu et construit au Canada. Le CMS330 est un système de gestion de combat qui traite toutes les données entrantes du détecteur (guerre électronique au-dessus de la surface et en dessous de la surface) et les intègrent toutes pour donner aux marins des renseignements et des possibilités pertinents dans un processus hautement automatisé. Aucun navire aujourd’hui ne combine aussi bien les meilleurs détecteurs (autant au-dessus et en dessous de la surface) à la capacité d’intégration et d’automation du CMS330 et, au nombre de systèmes d’armement pour contrôler toutes sortes de menaces. C’est pour cela que le NCC est exceptionnel ! 

Comment se sent on lorsqu’on travaille sur un programme d’une grande envergure ?

La plupart des ingénieurs rêvent de travailler sur de grands projets complexes et le NCC est le projet le plus grand et le plus complexe de l’histoire du Canada. C’est plus que l’opportunité d’une génération. Avoir l’occasion de participer au travail d’un projet aussi important et de le mener à bout, jusqu’à sa livraison est passionnant ! C’est l’emploi de rêve !

Quelle est l’importance du NCC pour la Marine royale canadienne ?

Personnellement, je n’ai jamais travaillé en uniforme. Mais, j’ai déjà travaillé pour la Marine royale canadienne dans le cadre d’autres programmes. Je connais ses ressources actuelles et je comprends la direction qu’elle veut prendre avec le NCC pour affronter les futures menaces. Ce programme exceptionnel apportera du soutien aux marins canadiens et les protègera dans toutes sortes de missions, notamment le maintien de la paix, l’aide humanitaire, la défense anti-aérienne complexe, la lutte anti-sous-marine, et la lutte anti-surface offensive et défensive.
Evan Douglas

Quelle est la nature de votre partenariat avec les entreprises canadiennes pour développer le NCC ?

Le NCC est un navire construit pour le Canada par des Canadiens. Lockheed Martin Canada, en collaboration avec Irving Shipbuilding, s’est associé à BAE Systems, CAE, L3Harris, MDA, Ultra Electronics, Rolls Royce, IBM, OSI et plusieurs autres entreprises pour concevoir et construire le NCC. Nos entreprises partenaires emploient plus de 10 000 personnes au Canada dans plus de 45 sites. Il s’agit là d’un excellent exemple de la façon dont plusieurs entreprises peuvent travailler en équipe pour la réalisation d’un projet. 

Sur le long terme, quelles seront les retombées économiques du NCC au Canada ?

Au-delà de la conception et de la construction du NCC pour la Marine royale canadienne, le NCC crée aussi des opportunités d’exportations vers d’autres pays. Comme je viens de le dire, le CMS 330 en est un bel exemple. Il a été conçu pour le Canada par des Canadiens mais, on l’a exporté vers la Nouvelle-Zélande et le Chili. Le CSC permettra l’exportation future de technologies canadiennes qui profiteront aux contribuables canadiens et favoriseront un avenir de développement économique
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